C’est quoi ?
La psychanalyse transgénérationnelle appelle « un fantôme », une structure psychique et émotionnelle parasite, issue de l’un ou de plusieurs de ses ancêtres, portée inconsciemment par un descendant. Cette notion a été introduite dans la psychanalyse à la fin des années 1970 par Nicolas Abraham et Maria Török.
En France, c’est Didier Dumas, fondateur de l’école du Jardin d’idées, qui démocratisera et écrira plusieurs livres sur la psychanalyse transgénérationnelle: « sans père et sans parole », « l’ange et le fantôme », « la sexualité masculine ». Le livre le plus connu sur cette pratique est celui d’Anne Ancelin Schützenberger, « Aïe, mes aïeux » qui est désormais un best-seller.
La psychanalyse transgénérationnelle permet un travail précis, clair et évolutif pour désenkyster des schémas de pollution psychique.
Pour qui ?
Pour toutes les personnes, enfants, adolescents et adultes, qui sont englués dans des symptômes qui ne permettent plus de vivre tranquillement, de trouver sa place ou d’aller de l’avant.
Parfois nous nous sentons pris par quelque chose d’incompréhensible qui semble nous emprisonner, nous encombrer, nous retenir, nous empêcher d’avancer ou qui crée un malaise dont on ne comprend pas forcément l’origine.
Ce travail précis et clair, permet des analyses courtes et très directes. Il permet de trouver des outils, tel un couteau suisse, pour pouvoir mieux vivre et alléger les traumas inconsciemment réducteurs de tout individu. La psychanalyse transgénérationnelle permet de libérer des schémas d’enfermement familiaux et personnels.
Comment ?
Par l’étude de l’arbre généalogique, mis à plat de façon plus ou moins exhaustive, les noms, prénoms, dates de naissance, de mariage, de mort et de traumatismes des aïeux sont autant de traces de ces tremblements de terre originaux capables de provoquer, bien longtemps après, de véritables « tsunamis » familiaux. Le repérage de la répétition de ces signifiants tout au long d’une chaîne généalogique peut permettre de remonter, à partir d’un symptôme d’aujourd’hui, jusqu’à sa source d’hier, sur plusieurs générations antérieures.
Ce travail ne peut véritablement porter ses fruits que s’il se précède, se suit, ou s’accompagne d’un travail analytique ou de psychothérapie qui traite alors de ce qui s’est passé dans sa propre enfance. Il est donc important de pouvoir s’occuper des deux sortes de traumas : premièrement nos traumas personnels et deuxièmement ceux de nos ancêtres que nous portons en nous, les traumas transgénérationnels.
Dans un premier temps de l’analyse, il sera important d’échanger sur le propre vécu du ou des personnes concernées pour ensuite, dans un second temps, pouvoir élargir la recherche sur les générations passées du côté paternel et maternel. Un arbre pourra alors être monté en cabinet.
Que l’on soit face à des difficultés plus ou moins grandes, des blocages, des blessures, des mal-être, le travail sur les lignées permet de se dégager de peurs, de violences internes incompréhensibles, de résistances et ainsi d’aller au-delà des événements traumatiques ou de constructions mentales. A travailler en soi et par soi.